La crisi del Covid 19 e le misure adottate dai governi per combattere la pandemia hanno portato le scuole e le università a trasformare radicalmente il proprio sistema educativo: da lezioni in presenza ad una didattica online e a distanza al 100%. Anche le imprese, le istituzioni e l’economia nel suo complesso hanno dovuto adattarsi a questa nuova situazione, estendendo, ove possibile, il lavoro a distanza.
Per quanto riguarda le scuole, l’adozione “obbligata” di questi nuovi metodi di apprendimento ha messo in evidenza le vulnerabilità e l’esistenza di disuguaglianze nell’accesso alle infrastrutture tecnologiche e agli strumenti educativi. Inoltre, per le aziende, ha portato ad un’accelerazione dei processi di innovazione per resistere e/o sopravvivere alla crisi.
L’incontro di lunedì 23 novembre ha intesto stimolare la riflessione e la condivisione sui cambiamenti che il sistema educativo deve affrontare per formare i giovani ai lavori del futuro: come migliorare l’offerta formativa sia scolastica che universitaria e come interpretare le trasformazioni della società e del mercato del lavoro.
Quali sono, inoltre, i settori più promettenti per i giovani che entrano nel mercato del lavoro? I giovani hanno gli strumenti necessari per accedere al lavoro? Possiamo prevedere l’emergere di nuove professioni, anche alla luce del Covid-19?
Infine, quali lezioni possono essere apprese dai risultati del sondaggio Ipsos, presentato il 16 novembre 2020? In particolare la ricerca fornisce una fotografia dello stato d’animo dei giovani, delle loro convinzioni e dell’importanza che attribuiscono alle esperienze di vita al di fuori della scuola: volontariato, attività sportive, lavoro o studio all’estero; esperienze considerate sempre più come opportunità necessarie per acquisire nuove competenze funzionali al proprio inserimento nel mondo del lavoro.
La crise de la Covid 19 et les mesures prises par les gouvernements pour lutter contre la pandémie ont conduit écoles et universités à transformer dans l’urgence leur système d’enseignement qui reposait largement sur les cours en présentiel en un enseignement à 100% en ligne et à distance. Les entreprises, les institutions et l’ensemble de l’économie ont dû elles aussi et tant bien que mal s’adapter à cette nouvelle situation, en étendant là où c’était possible, le travail à distance.
S’agissant de l’école, la généralisation contrainte de ces nouvelles méthodes d’apprentissage ont mis en évidence les vulnérabilités et l’existence d’inégalités dans l’accès aux infrastructures technologiques et aux outils éducatifs. Par ailleurs, elle a, pour les entreprises, conduit à accélérer l’innovation de leur activité pour résister et/ou survivre à la crise.
La rencontre du lundi 23 novembre a suscité la réflexion et le partage autour des évolutions auxquelles le système d’éducation doit faire face pour former les jeunes aux métiers d’avenir. Les intervenants ont également précisé les leçons à tirer pour améliorer l’adéquation entre l’offre scolaire et universitaire et la transformation de la société et du marché du travail.
Quels sont, par ailleurs les secteurs plus porteurs pour les jeunes qui entrent sur le marché du travail ? Sont-ils armés pour y accéder ? Peut-on prévoir l’apparition de nouveaux métiers, y compris à la lumière de la Covid-19 ?
Enfin, quels enseignements peut-on tirer des résultats du sondage réalisé par Ipsos et présentés le 16 novembre dernier ? En particulier, l’enquête a fourni une photographie de l’état d’esprit des jeunes, leurs convictions et l’importance qu’ils attribuent aux expériences de vie en dehors du parcours scolaire: bénévolat, activités sportives, expériences de travail ou d’études à l’étranger. Ils voient en elles l’opportunité d’acquérir de nouvelles compétences nécessaires à leur insertion dans le monde du travail.
Modera/Modérateur:
Franco Bassanini